Zelenski cherche le soutien des dirigeants européens pour une "fin juste et longue à la guerre" lors de sa rencontre avec Macron

Le président ukrainien Volodimir Zelenski veut compter sur le soutien des dirigeants de l'Union européenne à ses négociations avec les États-Unis afin de "mettre fin à la guerre avec des garanties de sécurité". C'est dans ce but qu'il s'est rendu à Paris. Il a rencontré la présidente française Emmanuelle Macron pour discuter des négociations entre l'Ukraine et les États-Unis ces derniers jours.

Les deux dirigeants ont également discuté par vidéoconférence avec l'envoyé spécial des États-Unis pour l'Ukraine, Steve Witkoff, et le Premier ministre du Royaume-Uni, Keir Starmer, des pourparlers que les délégations américaine et ukrainienne ont eus ce week-end en Floride.

Zelenski et Macron ont également eu desvidéoconférences  avec des dirigeants de sept pays de l'Union européenne (Allemagne, Pologne, Italie, Norvège, Finlande, Danemark et Pays-Bas), le président du Conseil européen, Antonio Costa, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte.

Zelenski a souligné qu'au cours de ces réunions, il y a eu "un débat très fructueux sur les priorités fondamentales pour l'Europe". Il a également expliqué que des réunions sont en préparation en Europe pour que la guerre ait "une fin juste".

Enfin, le président ukrainien s'est engagé à"continuerà coordonner "   avec les dirigeants européens.

Le sujet le plus difficile : la répartition des territoires

En ce qui concerne les négociations avec les Américains, Zelenski reconnaît que la question la plus difficile est celle de la répartition des terres à Donbas et en Crimée. Le plan initial des États-Unis prévoyait que l'Ukraine devait remettre à la Russie la partie qu'elle contrôle encore à Donbas, ce que Kiev juge inacceptable.

Le président ukrainien a souligné qu'un accord entre les pays européens est essentiel sur ce point. En effet, les États-Unis ont proposé d'investir les avoirs gelés de la Russie dans cette tâche et d'y consacrer la moitié de leurs bénéfices.

Le président ukrainien a déclaré que, grâce au travail des négociateurs, "le plan de paix est maintenant meilleur".

Pour sa part,  Macron  a déclaré que « l'Ukraine est la seule à pouvoir prendre des décisions sur son territoire » et a accusé la Russie de « n'avoir donné aucun signe de vouloir la paix ».

Pendant ce temps, il a assuré que l'Union européenne travailleà renforcer les sanctions contre la Russie  pour qu'elle "ait moins d'argent pour financer la guerre". Macron a expliqué qu'en plus du blocus sur les exportations pétrolières, ils vont maintenant lutter contre la "flotte fantôme" qui surmonte le blocus.