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LANGUES COOFFICIELLES
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Pradales demande la reconnaissance officielle du basque, du catalan et du galicien dans l'Union européenne

Le Lehendakari a adressé une lettre à Salvador Illa dans laquelle il souligne que le moment est venu, après quatre décennies de processus, d'officialiser les langues coofficielles de l'État espagnol dans les institutions européennes. "Quarante ans plus tard, le moment est venu de mettre fin à ce processus", a-t-il souligné.

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Illa et Pradales. Photo : EITB

Le président Imanol Pradales a adressé une lettre au président de la Generalitat, Salvador Illa, pour lui demander de soutenir la reconnaissance officielle du basque, du catalan et du galicien en tantque langues officielles dans les institutions de l'Union européenne  . Dans sa lettre, Pradales plaide pour le principe fondateur de l'UE "unis dansla diversité "et rappelle que l'Espagne est un État multilingue dont la richesse culturelle et linguistique" n'est pas pleinement représentée "en Europe.

Le Lehendakari a indiqué que cette reconnaissance répond non seulement à une revendication historique du Pays basque, de la Galice et de la Catalogne, mais qu'elle bénéficie également d'un large soutien social et institutionnel. "En définitive, il s'agit d'appliquer les principes fondateurs de l'Union à une demande de justice linguistique", a-t-il déclaré.

Pradales souligne que l'Europe et l'Espagne "ne sont pas complètes" sans les contributions culturelles et intellectuelles générées dans ces langues et cite quelques exemples, comme le philosophe Ramon Llull, et l'écrivain Bernat Etxepare, auteur du premier livre publié en basque au XVIe siècle.

Dans le texte, il passe également en revue les progrès réalisés dans la reconnaissance des droits linguistiques dans l'Etat espagnol depuis la Transition, mais souligne que l'officialité en Europe reste une "matière en suspens"  . Il rappelle qu'en 1985, lorsque l'État a adhéré au Marché commun de l'époque, cette question a été soulevée, bien que la consolidation de la démocratie ait primé. "Quarante ans plus tard,le moment est venu de mettre fin à ce processus ", dit-il.

Enfin, le Lehendakari estime que cette démarche enverrait un message clair d'engagement envers la diversité à des millions de citoyens. "Le meilleur message pour renforcer l'Europe est la pleine acceptation des langues autochtones", conclut-il.

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