Bilboko Konpartsak a déclaré qu'ils ne toléreraient pas les "agressions sexistes, racistes ou LGTBIphobies" ni les "violences policières"
Bilboko Konpartsak a assuré qu'ils n'avaient pas A "toléré les agressions sexistes, racistes ou LGTBIphobies "pendant la Grande Semaine, et qu'ils ne resteraient pas" silencieux "et auraient" une réponse collective "face à elles. Ils ont également averti qu'ils" ne regarderaient pas ailleurs la violence policière injustifiée ".
La fédération des comparses de Bilbao a présenté ce vendredi, lors d'une conférence de presse, les "dynamiques antiattaques"qui seront lancées lors de l'Aste Nagusia qui débutera samedi.
Bilboko Konpartsak a affirmé qu'Aste Nagusia est « un espacede respect, de liberté et d'égalité », de sorte que dans les rues et les lieux de fête de la capitale biscayenne « il n'y a pas de place pour ces agressions ».
"Ce ne sont pas des" choses qui arrivent ", ce ne sont pas des" malentendus ", ce sont des violences qui blessent, rejettent et brisent ce que nous construisons ensemble. Cette violence est alimentée par chaque regard complice, par chaque silence qui n'est pas dénoncé, par chaque main que nous n'offrons pas, et nous ne l'accepterons pas !" ont-ils souligné.
« Pour y faire face », on utilisera une série de protocoles issus du travail collaboratif et en réseau mené par diverses associations et acteurs tels que le mouvement féministe, SOS Racisme ou EHGAM, qui visent à « faire en sorte que la personne agressée se sente entendue et protégée ».
Les txosnas comme point de référence
Les txosnas de Bilboko Konpartsak seront des "points de référence" et dans H "toute personne qui a subi ou vu une agression pourra s'approcher pour recevoir protection et soutien ", où" un espace sûr lui sera offert, où son récit ne sera ni jugé ni remis en cause ", et contactera les ressources des institutions ou des agents" si la personne agressée le souhaite ".
En cas d'agression, Bilboko Konpartsak décidera dans les bureaux d'information qui se tiendront tous les matins "quelle réponse donner, toujours avec le consentement de la personne agressée et des autres agents qui collaborent, pour apporter une réponse collective aux agressions".
Ils avertissent également que l'on ne peut pas regarder ailleurs "si l'agression vient de ceux qui devraient nous protéger de cette violence". Ainsi, ils condamnent fermement "la violence policière injustifiée" , surtout "lorsqu'elle est utilisée pour opprimer, humilier ou punir les personnes en raison de leur origine, de leur couleur de peau ou de leur statut social".