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30 % des Valenciens touchés par la bourrasque de haut niveau craignent la pluie et la tempête, un an plus tard

Les pluies ont fait 229 morts — dont 9 enfants.   Save the Children Selon l'organisation, les « reconstructions » des communes concernées n'ont pas placé  enfants  au centre.

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Paiporta. Image archivée : EFE

Save the Children et l'Université de Valence ont présenté un rapport analysant les conséquences sur les mineurs de la bourrasque qui a secoué il y a un an plusieurs municipalités de Valence. Ils ont également analysé les préoccupations et les incidents qu'elle a engendrés en matière d'emploi et de logement.

Au total, 229 personnes , dont neuf enfants, ont été tuées à la suite de la bourrasque de haut niveau, qui a touché 200 000 mineurs et 16 000 logements.

L'étude montre qu'environ 24 % des enfants de Valence ont encore des problèmes de sommeil et 30 % ont peur de la pluie et de la tempête.

Par ailleurs, 12,4 % des adolescents ont des difficultés à se concentrer , 11 % passent plus de temps qu'auparavant avec des appareils électroniques et 7 % préfèrent rester seuls.

L'école, refuge pour enfants

La moitié des familles interrogées (52,4 %) reconnaissent que leurs enfants ont reculé dans leurs études.

Le manque d'accès à l'école a influencé l'état émotionnel de 71,6 % des élèves et les relations de 33,3 %.

45,4 % des enfants et adolescents des communes les plus touchées par l'urgence ont cessé de faire du sport, 28 % des activités en plein air, 25 % des activités culturelles ou de loisirs et 24,7 % des études extrascolaires.

La crise climatique est une réalité

En juin, Save the Children a averti que 93 % des enfants de Valence vivront au moins un phénomène climatique extrême chaque année, le quatrième plus dangereux parmi les communautés de l'État espagnol.

De plus, les familles vivant dans la pauvreté sont encore plus exposées.

Par ailleurs, 15 % des familles interrogées ont perdu leur logement et une personne sur quatre estime que leur logement actuel n'est pas aussi sûr qu'il ne l'était auparavant.

La reconstruction pensée chez les enfants

Un an plus tard, Save the Children considère qu'il est important de ne pas oublier les enfants, car c'est le collectif qui a le plus besoin d'attention.

À cet égard, il a indiqué qu'en cas d'urgence, l'organisation a atteint 11 250 personnes de manière directe et 20 000 personnes de manière indirecte.  

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